Rencontre avec… Maxime MENVIELLE

Aujourd’hui, nous vous proposons de découvrir Maxime Menvielle, éducateur sportif au RCP depuis 2019 et qui malheureusement va nous quitter prochainement pour de nouvelles aventures professionnelles.


  • Pour ceux qui ne vous connaissent pas, pourriez-vous vous  présenter en quelques lignes ?
J’ai commencé le rugby à 15 ans et je me suis tout de suite pris de passion pour ce sport. Je suis parti en Nouvelle-Zélande à 21 ans pour préparer la suite de mes études et en parallèle , ce n’était pas anodin dans le choix, j’y ai découvert un autre rugby, un autre état d’esprit.
À mon retour j’ai dû me consacrer à mes études, dans l’agriculture, et mettre le rugby entre parenthèses… C’est quand j’ai repris, 3 ans plus tard, que je ne me suis pas rendu compte du retard physique que j’avais. J’ai pas fait long feu à coup de blessures plus préoccupantes les unes des autres, ce n’était plus raisonnable de continuer…
J’ai donc profiter de mon déménagement sur La Rochelle, en 2019, pour commencer à entraîner au RCP et ça nous amène à aujourd’hui.

  • Pouvez-vous nous expliquer votre rôle au sein du Club et les actions que vous mettez en place ?
Denis Coste et Noel Mariage m’ont tout de suite fait confiance, un grand merci à eux d’ailleurs ! J’ai commencé avec les U16 sous l’aile des Jean Louis Blanchet, Fred Uthurry, Lucien Elissalde et Jean Louis Segat.
Avec une première année très positive pour tout le monde, on m’a mis plus de responsabilités : gérer l’entente avec Aytré et Ile de Ré (XV de l’Océan), prendre en main ma ligne de 3/4, et puis coordonner toute la logistique des 2 équipes U16…  Malheureusement, le COVID nous a bloqué mais on a réussi à maintenir les entraînements, en respectant les règles sanitaires dictées par la FFR. On est très loin de la pratique en tant que telle mais on touche du ballon et c’est bien l’essentiel j’ai envie de dire.

  • Pourquoi avez-vous fait le choix de vous investir au RCP ? Qu’est-ce que cela vous apporte ?
Je suis arrivé au RCP en arrivant à La Rochelle, pour le travail. Le RCP était le club le plus proche de mon domicile, je les ai appelé et tout s’est fait naturellement.
Pour être sincère, l’état d’esprit dans lequel je suis arrivé pour entraîner, en 2019, n’est pas du tout le même que celui d’aujourd’hui en partant …
Je suis arrivé un peu revanchard des blessures à répétition qui m’ont fait arrêter de jouer, je voulais clôturer un cycle commencé 10 ans plus tôt, rendre aux jeunes ce que mes entraîneurs de l’époque m’ont apporté, et puis, une fois ma dette personnelle réglée avec ce sport, tourner la page et terminer là-dessus !

Très vite, je me suis rebranché autrement avec le rugby, le jeu me manque encore c’est vrai, mais je ne suis plus du tout dans l’état d’esprit du règlement de dettes personnelles, au contraire… La seule chose dont j’ai envie, c’est que les jeunes jouent le plus longtemps possible, en sécurité et qu’ils prennent du plaisir à jouer.

Finalement la dernière chance que Puilboreau m’a donnée a fonctionné ! c’est un sport qui m’a tellement apporté, en terme de valeurs, ça ne pouvait pas se terminer sur une telle frustration. On a tendance, nous les plus jeunes, à prendre avec légèreté les adages de nos aînés, je crois que « l’école du rugby, c’est l’école de la vie », celui là je le prends en pleine face🤗

  • Il paraît que vous avez de nouveaux projets professionnels. Pouvez-vous nous en dire un peu plus ?
Exactement, c’est ce qui m’amène malheureusement à quitter le club prochainement.
Sans trop vouloir en dire pour le moment, j’ai bénéficié d’une mobilité interne dans mon entreprise. Son siège étant basé à Pau, je dois donc rentrer au pays après avoir connu de très belles émotions ici , à Puilboreau et La Rochelle.

  • Allez-vous continuer de vous investir dans un club amateur ? Si oui, où ?
Je vais d’abord rentrer et me réadapter à ma vie Paloise, digérer et me projeter sur la suite donc bien évidement je vais réfléchir sur où poursuivre ce parcours d’entraîneur, toujours les Cadets / Juniors. Rien n’est trop fixé encore niveau club dans ma tête, je pense que ça viendra naturellement aussi, nous ne sommes pas sur le transfert du siècle 🙂 Priorité à la ré-appropriation de ma nouvelle vie chez moi.
Et puis ne pas oublier de garder contact avec le club amateur du RC Puilboreau, j’en tire beaucoup de positif de cette aventure 🤗

  • Qu’est-ce qui va vous manquer le plus au RCP ?
Les gens clairement, Denis, Jean Louis, toute l’équipe dirigeante du RCP, sincèrement des gens extras et d’une bienveillance incroyable.
Mes jeunes également, des supers jeunes, j’ai pris vraiment plaisir à les entraîner, à la manière d’un entraîneur de 28 ans, donc pas hyper paternaliste, mais je trouve que ça a été complémentaire avec mes collègues.

 
  • Quel message souhaiteriez-vous faire passer avant votre départ ?
un grand MERCI tout le monde, les jeunes, les parents, les dirigeants et mon encadrement ! Je pense qu’il faut savoir reconnaître quand tout va bien et dire merci, c’est le cas donc je le répète un très grand merci à tous … Je ne me doutais vraiment pas de l’aventure humaine dans laquelle on s’engage en entraînant. Ils m’ont fait mettre le pied à l’étrier, je pars avec ça comme très bon souvenir du RCP.

  • Pour finir, pourriez-vous vous prêter au jeu du portrait chinois ?!
– Principale qualité : Ouvert d’esprit
– Pire défaut : Bordélique
– Personnalité du rugby préférée : Je sais que c’est contestable, mais j’assume Lionel BEAUXIS
– Musique du moment : Oceans – Petit Biscuit
– Plat préféré : La pizza 4 fromages
– Si vous étiez un héros de fiction : Bruce Wayne
– Votre devise : Sincèrement j’en ai pas vraiment, j’avance et c’est déjà bien
– Ce qui vous manque le plus pendant le confinement/couvre-feu : Comme tout le monde je pense, boire un verre avec les amis en terrasse

 


Merci Maxime d’avoir pris le temps de nous répondre.

Nous vous remercions vivement pour tout ce que vous avez apporté au Club et vous souhaitons une belle réussite professionnelle ! Au plaisir de vous retrouver autour d’un stade.